Zéro pointé

Publié le par WoW Life

... ou encore "ERGPEHGPEIGHIPRGHEPRIGHEPRIGSHPIGHERIPGHZEPIFHPBGIAI".

 

Je suis sûr que vous l'ignorez, mais la 3ième extension de WoW est sortie !

Ah vous êtiez au courant ?

Etrange... Enfin bref. Ce lancement d'extension me laissant un goût particulièrement amer en travers de la gorge (et je vais whine, oh oui je vais whine mouahaha), je ne sais pas si je vais me retenir de vous raconter ma mésaventure. Vous êtes là pour ça ? Bon ben...

 

Petit retour en arrière. Quand BC est sorti, il y avait une FOULE monstre devant la porte, puis les gens sont passés, et voilà. Pour LK, j'ai souvenir d'un minipatch balancé par launcher disponible dès 22h qui a permis aux plus rapides d'aller avec quelques dizaines de minutes d'avance en Northrend. Et puis, il y a Cata.

Hier soir, donc, j'étais posté en première ligne, un bucket de KFC dans les mains, verre de chartreuse à la main, un pote à côté de moi ayant amené son PC à la maison exprès pour l'occasion, et ma copine au taquet également. Notre plan était simple: foncer à Vashj'ir pour passer les quelques quêtes bloquantes vite, et ainsi larguer de vitesse ceux qui ne connaissent pas les quêtes (souvenez-vous, j'étais monté de 80 à 85 sur la beta). Minuit sonnant, nous attendons avec grande impatience la toute dernière minute d'attente, et enfin le message tant attendu "Vous pouvez maintenant vous déconnecter/reconnecter pour profiter de Cataclysm".

Dans l'appart', un ange est passé.

Vous voyez dans les animes, le passage où un personnage est méga honteux des actions d'un autre personnage, le tout personnifié par une grosse goutte de sueur glissant ? C'était un peu l'impression qu'on avait. Relançant à toute vitesse le client, on se grouillait le plus vite possible pour, bien sûr, éviter le rush monstrueux de gens se connectant au serveur d'authentification.

Et nous avons attendu.

Encore.

Et encore.

Et puis encore aussi.

Et encore.

Après vingt minutes à littéralement serrer les dents en écumant de rage, enfin je me connecte à la page de mon personnage, avant mes deux comparses, et heureux je log mon chaman. Rapidement, je vois un type en monture volante, et choppe la quête au tablblblblblblblblblblblblblblblblblblblbl

Ca c'est à peu près le son que winamp a fait quand l'écran bleu est apparu pour signifier un magnique crash. Le pote à ma droite hilare, je hurle en rebootant le PC. Lui se co, et fonce la quête en poche vers le port de stormwind.

Je me retrouve à nouveau face au serveur d'authentification. Vingt longues minutes se passent durant lesquelles ma copine et moi tapont de façon nerveuse nos mots de passe respectifs en gémissant un peu plus fort à chaque "Vous avez été déconnecté du serveur."

Enfin, je me reconnecte et soupire. Je fonce apprendre la compétence de vol, et me dirige vers, vers quoi donc en fait?

Ah oui, vers un second écran bleu. Si, si !

J'éteins le PC en hurlant, retire une des barettes de ram que je soupçonne responsable des multiples plantages qui me pourissent l'existence depuis des semaines (mais bizarrement une fois le PC lancé depuis un moment, les plantages disparaissent. SAUF CET UNIQUE SOIR PUTAIN). Je relance le PC et me retape encore la queue.

Ma copine parvient à se connecter un peu avant moi, et cette fois plus d'écran bleu, seulement une foule incroyable à Vashj'ir, pile aux quêtes reloues que je voulais rush pour en être débarassé avant le peloton.

 

Je sais que Blizzard n'est pas responsable de mes crashs. Mais Blizzard est responsable de la surcharge sur les serveurs d'authentification. Après investigation auprès de ma connaissance développeur blizzardien, "quelqu'un" aurait fait "la chose à ne surtout pas faire", ce qui risque d'ailleurs de couter sa place chez Blizzard à cette personne. Et que s'ils ont le temps de refaire un build, la transition US se passerait mieux.

Autrement dit, nous avons hurlé et ragé derrière nos PC car quelqu'un s'est cru intelligent dans sa profonde bêtise. Et j'ai un peu la rage depuis hier à cause de ça.

 

Et comme le chantait Blair "Mais pour en aimer quelques-uns je dois bien détester le reste".

 

Rayas, qui a du mal à pex comme un malade avec un boulot

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